Vive Le Logiciel libre !!!!!

               On peut aujourd’hui dire  que Richard Stallman, en quittant le MIT au début des années 80 pour lancer son  mouvement du logiciel libre, a vu juste et savait ce  qu’il faisait. Le logiciel libre malgré  son détracteur le logiciel privé, et c’est indéniable, a pu séduire au fil du temps  grâce aux avantages qu’il procure.

               Ces avantages sont autant évidents que nombre croissant d’organisations  et même  les gouvernements s’y intéressent, ici au Québec, au Canada et partout dans le monde. C’est un fait, le logiciel libre gagne du terrain au détriment du logiciel commercial et on ne peut présager que du bon pour ce mouvement. Nonobstant  les freins exercés auparavant pour endiguer l’essor de ce type de logiciel, on assiste maintenant et au grand dam des fournisseurs de logiciels privés à une situation où  le logiciel libre fait vraiment concurrence au logiciel commercial. Au point de se poser la question  quel avenir pour le logiciel privé?

                Au niveau provincial, un exemple éloquent de réussite du logiciel libre est l’arrêt rendu récemment  par la cour suprême du Québec  dans la cause portée par l’entreprise ‘ Savoir-faire Linux’ prônant le logiciel libre, contre la régie des rentes du Québec. Cette plainte porte sur l’acquisition par cette dernière de 1200 systèmes d’exploitation et logiciels de bureautique de la firme Microsoft sans passer par un appel d’offre publique. Le juge  a rappelé dans sans jugement que le gouvernement du Québec ‘ considère le logiciel libre comme une alternative au même titre que le logiciel commercial’. Du coup, il est illégal maintenant d’ignorer le logiciel libre pour la simple raison qu’il ne soit pas privé. Au niveau fédéral, l’orientation et le choix est fait. Le groupe régional interministériel du logiciel libre GRILL placé sous la tutelle du conseil fédéral du Québec en TI , reflète vraiment la volonté politique des deux gouvernements , fédéral et  provincial de promouvoir le logiciel libre dans la société et donne le bon exemple dans ce domaine. Ce groupe est composé de 35 membres parmi eux des ministères de souveraineté : la défense, agence spatiale, citoyenneté et immigration , conseil national de la recherche…

                   De nos jours, on assiste même à des fournisseurs de logiciels privés, qui y font des  versions compatibles   qui tournent sur des logiciels libres, c’est dire à quel point on compte avec le logiciel libre.

                   De ce qui précède, les directeurs des systèmes d’information     ne peuvent plus ignorer le logiciel libre dans les choix qu’ils feront et ce,  pour des raisons techniques, juridiques et financières et doivent ainsi effectuer une veille technologique se rapportant à ce volet et être vraiment à la page de ce qui s’y  fait , faute de quoi ils manqueront tout simplement de vision et seront tout simplement   dépassés par les évènements.

Je peux me poser la Question, quel avenir pour le logiciel privatif ?